La terreur sur les Alpes
Abbé Ferdinand Fenoir
La terreur sur les Alpes, avec l'histoire des deux premiers régiments des Socques
Aoste, Imprimerie E. Duc, 1887. Pagine 272. Prezzo da concordare con il venditore.
Nato nel 1845 a Saint Pierre, l’abate Ferdinand Fenoir fu famoso per alcune opere di carattere storico e divulgativo, attualmente note solamente tra i più appassionati a questa branca cronologica della storiografia valdostana. La prima edizione de La terreur sur les Alpes comparve nel 1874, seguita dalla seconda nel 1887; nel 1883, cinque anni prima della scomparsa dell’Autore, fu pubblicata l’opera Ça et là, souvenirs valdôtains, che consta di 252 pagine e venne pubblicata dai tipi dell’Imprimerie Duc di Aosta.
Il volume La terreur sur les Alpes costituisce al contempo una preziosa pagina di testimonianza storica ed un affascinante spaccato delle differenti posizioni politiche del tempo, nella fattispecie, del nutrito nucleo antinapoleonico. Fenoir, membro del clero, mostra tutte le stragi, gli abusi, i soprusi perpetrati dai francesi durante l’avanzata in Italia, nel corso del 1800; il testo ripercorre ogni mossa dell’esercito francese in Valle d’Aosta, in chiave fortemente contraria, polemica, sin dalle prime pagine e sin dal medesimo titolo.
Affascinanti i capitoli dedicati al passaggio in bassa Valle, la nota vicenda di Bard. Un volume pregiato e prezioso, da collezionare e da studiare alla luce di una corretta interpretazione storica e letteraria.
Les Français à la faveur de ces journées magnifiques, se hâtent d'envahir nos montages, résolus de tenter un suprême effort, et de prendre d’un même assaut le Petit-St.-Bernard et le Col du Mont. Le roi de Piémont Victor- Amédée III, connaissant leurs préparatifs redoutables et leurs projets audacieux, renvoie sans tarder ses soldats à la défense des Alpes. Le 1er mars 1794, deux compagnies piémontaises de l’arme dite la marine arrivent à Valgrisenche sous la conduite du capitaine Musa. L’une occupe Fornet et l'autre le village des Uselières. Les miliciens commandés par le capitaine Empereur, se partagent entre le chef-lieu et Pianaval ; une autre compagnie de soldats Piémontais est placée à la Grande Alpe. A la fin de mars, un régiment entier de la marine, ayant à sa tête le chevalier Avograde, vient grossir les rangs de cette armée déjà imposante. Fornet est choisi pour servir de centre et de point de ralliement à ces troupes disséminées sur l’arête des monts et le flanc des glaciers. La chapelle de ce village est convertie en caserne, l'autel seul est conservé pour la célébration des Saints Mystères auxquels l'armée assiste tous les jours de dimanche et de fête.